LA TANGENTE DU TEMPS

Ce projet réunit 2 acteurs culturels reconnus pour leur action, L’Usine, Centre National des Arts de
Rue à Tournefeuille et l’UsinoTOPIE, Fabrique des Arts de la marionnettes à Villemur sur Tarn.
L’objectif de ce projet de territoire La Tangente du temps est de favoriser la rencontre entre
œuvre, artiste et publics en créant une immersion dans le processus de création et offrant un
accès pour tous aux œuvres en espace public.
Avec ce projet, Alejandra Flichman invite les habitants à se forger, grâce au prisme artistique, un
nouveau regard sur le paysage et l’usage des espaces publics.

La tangente du temps

Alejandra Flichman

balade artistique

 

L’UsinoTOPIE vous invite à une série de balades poétiques aux abords du fleuve. Des rendez-vous (reportés, dates à venir) qui marqueront le début d'une série de résidences où Alejandra Flichman travaillera sur les usages et les imaginaires de celles et ceux qui les vivent.

 

Comment peut-on changer son regard sur ce que l'on connait déjà ? La Tangente du temps est une promenade poétique à travers les lieux du quotidien que l'artiste Alejandra Flichman, danseuse circassienne, imagine avec les habitants. Réalisée par un scénographe, Patrick Vindimian, une structure mobile, en perches de bambou et cordes auto-tendues, accompagne la danseuse aérienne. Ensemble corps et objet vont évoluer dans le paysage le temps d'un parcours à la croisée de la performance, de la danse et du land art.

 

 

 

 

 

 

L’ÉQUIPAGE

 

Alejandra Flichman, circassienne, écriture et mise en oeuvre
Artiste d’origine circassienne, de la région aérienne, j’ai toujours travaillé la danse en lien
avec un agrès (trapèze, tissus, cerceau...). Depuis une quinzaine d’années, je travaille essentiellement dans l’espace public, urbain ou naturel, avec des compagnies comme K.M.K ou
Ilotopie. Ces dernières années, mes recherches se construisent en lien avec des plasticiens ou
des scénographes. Je développe des projets, dans lesquels la danse s’écrit en fonction d’une
architecture mobile et du paysage.
C’est la deuxième structure en bambou que j’explore. Je suis par ailleurs très investie dans les circuits courts alimentaires, la mise en relation entre les paysans et les mangeurs des villes. Je tente de mener des projets artistiques où la transversalité et une attention particulière
aux communs et à la transformation sociale vont de pair.


Patrick Vindimian, scénographie-construction
Croyant faire de la scénographie, je me lance résolument dans une activité prospective, poétique et renversante sous n’importe quel prétexte. Il n’est pas étonnant de me voir développer des dispositifs inouïs pour la scène, rêvant de systèmes constructifs auto-stables défiant les lois de la pesanteur. J’œuvre sans limite de genre dans les domaines des arts de la rue, le cirque, le théâtre ou bien encore l’art contemporain. J’ai créé, entre autres, quelques réalisations technico-poétiques telles que les dispositifs et agrès de la compagnie les Colporteurs, des sculptures flottantes
et déployables pour la compagnie lotopie ou encore la conception d’architectures
fantastiques pour les artistes Christophe Berdaguer et Marie Pejus.

 

Hervé Dilé, construction, lumière, régie, manipulation
Éclairagiste, je permets de voir, j’oriente le regard et participe au rythme des mouvements
mis en scène. Pour cela, j’aime sentir la corde sensible de l’émotion, tendre ce fil, établir ce
lien vers le spectateur.
J’ai eu l’occasion de travailler dans différentes disciplines allant du spectacle musical avec Le
Quatuor et Titi Robin en passant par la danse contemporaine chez Maguy Marin, le cirque
en accompagnant entre autres Salam Toto et le spectacle de rue avec La Machine et Royal
de Luxe.
Constructeur, j’ai découvert la possibilité de mettre du mouvement dans mes lumières avec
La Machine puis de créer des mécanismes et de participer à la mise en mouvement de personnages avec Royal de Luxe, puis de les manipuler.
Héloïse Desfarges et Antoine Raimundi (La débordante Cie.) : regards